Les mêmes causes produisent les mêmes effets

Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Certes, changer les causes ne garantit pas d’obtenir des conséquences différentes ; mais ne pas changer les causes présente une très forte probabilité d’obtenir les mêmes conséquences.

Une phrase souvent attribuée (à tort, paraît-il) à Albert Einstein est :

Insanity is doing the same thing over and over again and expecting different results.
La folie c’est de faire la même chose encore et encore, et d’attendre des résultats différents.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

En ce début d’année 2018, je n’attends rien, si ce n’est des mauvais coups à prendre, et des mauvais moments à passer. Rien de nouveau, en quelque sorte. There is no alternative. Mais qu’est-ce qui est cause et qu’est-ce qui est effet ?

Les premiers mots que j’ai écrits en ce début d’année 2018, c’était le matin du lundi 1er janvier, encore allongé, sur mon iPhone, sur le blog de Maud, et j’en ai eu honte car c’était un peu amocher un joli billet joliment intitulé « Tout est à écrire… » :

Moi aussi j’aimerais croire que j’ai un mot à écrire cette année. Seulement voilà, je n’arrive pas à m’ôter de l’idée que la plupart des pages sont déjà écrites et seront à subir.
Ou qu’elles seront écrites par et pour d’autres, me laissant spectateur ou juste support ou suppléant.
Je n’en peux plus de la « charge mentale » comme on dit maintenant, ou du « lien de subordination », ou des « fantômes du passé » — pour m’en tenir à quelques trucs sur lesquels j’arrive à mettre des mots.
C’est pas ma vie, de toutes façons.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

If there is a virus, where is the source?

Chaque année, je progresse un peu dans la recherche des sources. J’ai probablement compris certaines choses au dernier trimestre ; mais à quoi bon ?

En la fin de l’année 2017, on a beaucoup entendu beugler ça, par exemple, qui n’est pas vraiment de Albert Einstein, quoique :

Il suffira d’une étincelle
Oui, d’un rien, d’un contact
Il suffira d’une étincelle
D’un peu de jour, oui pour

Je ne sais pas. Une étincelle ? C’est pas si facile qu’on le croit d’allumer un feu, c’est bien pour ça que les cubes imprégnés d’hydrocarbures appelés « allume-barbecue » se vendent si bien.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

If the only tool you have is a hammer, you tend to see any problem as a nail.

Essayer autre chose ? Mais essayer quoi ?

Il me semble que c’est Jacques Chaban-Delmas qui avait dit :

Je suis prêt à tout, mais pas à n’importe quoi.

Pour l’anecdote, « Whatever », en français « N’importe quoi », est le titre anglais du premier roman de Michel Houellebecq, « Extension du domaine de la lutte ».

À quoi bon essayer n’importe quoi ? Ça m’est arrivé souvent de griller en vain une dizaine d’allumettes avant de me résigner à utiliser un « allume-barbecue ». Quand ça veut pas, ça veut pas.

À quoi bon … est-ce que le mot « àquoibonisme » sera un jour dans un dictionnaire ?

On n’en fera qu’une bouchée
De l’impossible

Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Est-ce qu’il suffirait d’arrêter d’avoir peur de tout casser ?

J’ai vu passer quelques discussions autour du fameux slogan « méthodologique » de Facebook, « Move fast and break things » . Il parait qu’ils se rendent compte, que finalement, ça n’est pas toujours une bonne idée de casser des choses, ou de ne pas prêter attention à ce qu’on casse. If you break it, you own it.

Est-ce qu’il suffirait de devenir un peu plus égoïste ?

Devenir égoïste. Devenir irresponsable. Me dire que ma vie à moi compte plus que tout. Me dire que ma vie à moi compte plus que celle des miens. Les laisser se débrouiller, celles et ceux qui comptent sur moi, celles et ceux qui ont besoin de moi. Tout classer en chantage affectif, puis rejeter tout chantage affectif, donc tout casser et bon débarras ?

Qu’est-ce qu’il faudrait ?

Je réalise que Jean-Claude Romand, ça fera exactement vingt-cinq ans demain. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas un imposteur.

Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas.

Tout ce que je sais, c’est que les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Il est 6h30 du matin, ce lundi 8 janvier 2018. Après une semaine de flottement, c’est le vrai début de l’année 2018. C’est la « reprise ». C’est la « rentrée ».

Je suis déjà fatigué.

Tous mes amis sont partis
Mon cœur a déménagé
Mes vacances c’est toujours Paris
Mes projets c’est continuer
Mes amours c’est inventé
Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi

Bonne année.

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2 commentaires pour Les mêmes causes produisent les mêmes effets

  1. Laurence K dit :

    Bonne résistance 2018 🙂

  2. Olivier T dit :

    Le désespoir se noie dans son eau et tant qu’il y a de la vie!!!…il y a…..
    Résister c’est exister ai-je entendu un soir de spectacle

Tous les commentaires seront les bienvenus.